
Soigner les maux hivernaux avec l'oligothérapie
La fonction principale du système immunitaire est de protéger notre organisme contre les agressions extérieures et les invasions d'agents pathogènes. D'une redoutable efficacité, il peut cependant être pris à défaut et nous rendre malade, ce qui est très fréquent en hiver avec notamment les affections respiratoires (grippe, rhume, bronchite, ...). A défaut de se tourner systématiquement vers la vaccination et/ou les antibiotiques, il existe des solutions 100% naturelles surtout si l'on se tourne vers l'oligothérapie, pour prévenir, guérir ou récupérer.
L'oligothérapie consiste à rééquilibrer le "terrain" propre à chacun en agissant en amont et en régulant les fonctions essentielles. Bien tolérée et avec peu de contre-indications, elle est aujourd'hui reconnue pour son efficacité et on lui découvre sans cesse de nouvelles potentialités. Elle détient une place de premier plan parmi les médecines alternatives et thérapeutiques d'avenir.
STIMULER L'IMMUNITE POUR PASSER L'HIVER EN DOUCEUR
1. UN DEFI MAJEUR POUR NOTRE SYSTEME IMMUNITAIRE : FAIRE FACE A QUELQUES 200 VIRUS
Peu de familles échappent tout un hiver aux rhumes et autres états grippaux avec leur cortège de maux de gorge, toux, fièvre légère, courbatures, fatigue, etc... Ces affections respiratoires hivernales sont le plus souvent bénignes et guérissent spontanément en quelques jours. Mais il existe des terrains plus sensibles que d'autres aux maux de l'hiver, expliquant pourquoi chez certaines personnes un simple rhume peut plus facilement évoluer vers une angine, une bronchite ou une otite.
2. SE DONNER LES MOYENS DE RESISTER AVEC UNE AUTOMEDICATION 100% NATURELLE
Que l'on fasse partie ou non des personnes "fragiles" nous pouvons tous donner un coup de pouce à notre système de défense pour éviter de tomber malade, diminuer la durée et l'intensité des symptômes et nous rétablir plus vite. Plus que jamais en hiver, il incombe d'adopter une bonne hygiène de vie. En soutien, les vitamines, les plantes et les oligoéléments apportent une aide intéressante, qui de surcroît répond au besoin de naturalité des patients. En effet, les maux de l'hiver représentent une part très importante d'automédication, avec plus de 50 millions de boites de médicaments sans ordonnance vendus chaque année. Mais ce succès est régulièrement terni par des accusations de manque d'efficacité ou d'effets secondaires dangereux, expliquant une orientation massive vers des solutions plus naturelles.
3. MAIS POURQUOI EST-ON PLUS SOUVENT MALADE EN HIVER ?
Plusieurs facteurs contribuent aux épidémies hivernales :
LE CONFINEMENT : la contamination virale se fait par les voies aériennes lorsque l'on respire un air contenant des particules virales, comme celles projetées dans les microgouttelettes d'une personne malade qui tousse sans mettre ses mains devant sa bouche. Ce mode de contamination est facilité par le confinement et le manque d'aération lorsqu'il fait froid.
LE FROID : à l'extérieur, les virus comme ceux de la grippe ne survivent pas longtemps et ils craignent surtout la chaleur, la sécheresse et les UV. Il y aurait donc plus de virus dans l'air en hiver. Selon des chercheurs sud-coréens, le taux de virus dans l'air atteint un pic en janvier avant de décliner au printemps.
LA SECHERESSE DES MUQUEUSES : l'air froid et sec assèche les muqueuses respiratoires, ce qui les fragilise et facilite la pénétration des virus. Le refroidissement des muqueuses respiratoires au passage de l'air froid contribue aussi à diminuer la réactivité des défenses immunitaires.
LES OLIGOELEMENTS INCONTOURNABLES DE L'HIVER
LE CUIVRE (Cu)
GRIPPE,
ETAT GRIPPAL

Grâce à ses propriétés anti-infectieuses, cet oligoélément essentiel aide notamment à lutter contre les virus responsables de la grippe et des états grippaux. A la fois virucide, immunostimulant et anti-inflammatoire, le Cuivre inhibe l'interleukine-1, cytokine pro-inflammatoire, responsable notamment de la fièvre, et potentialise l'interleukine-2, cytokine immunostimulante qui augmente la croissance et l'activité des lymphocytes T et B, ainsi que la synthèse d'immunoglobulines antibactériennes et antivirales. Or, en cas d'infection, le Cuivre est vite moins disponible et moins actif, rendant souvent nécessaire une supplémentation pour relancer le système immunitaire.
LE SELENIUM (Se)
BOOSTER LE SYSTEME IMMUNITAIRE,
EVITER LES INFECTIONS A REPETITION

Au cours des dernières décennies, nos apports en Sélénium ont considérablement diminué. Or, le statut en Sélénium influence le fonctionnement de tous les composants du système immunitaire (immunité innée et adaptative) et sa capacité à répondre aux infections. Utilisé pour stimuler les défenses naturelles et pour ses propriétés anti-inflammatoires, cet oligoélément aide l'organisme à combattre les infections virales de l'hiver et à prévenir les infections à répétition.
L'ARGENT (Ag)
RHUME, RHINITE,

SINUSITE
En se fixant sur l'enveloppe des virus et sur la membrane des cellules, l'Argent stoppe la réplication des virus et la reproduction des bactéries. Utilisé en cas d'infections de la sphère ORL, l'Argent est ici complémentaire du Cuivre et du Bismuth.
LE BISMUTH (Bi)
MAL DE GORGE, PHARYNGITE, LARYNGITE

Antiseptique et anti-inflammatoire de la sphère ORL, le Bismuth agit plus particulièrement sur les maux de gorge. Ses propriétés anti-infectieuses sont complémentaires de celles du Cuivre et de l'Argent.
L'OR (Au)
CONVALESCENCE,
FATIGUE RESIDUELLE

Utilisé classiquement dans les affections rhumatismales inflammatoires, l'Or est également impliqué dans la synthèse du cortisol, expliquant son rôle sur l'inflammation et l'asthénie. Après un épisode infectieux, l'Or associé au Cuivre et à l'Argent, aide à lutter contre la fatigue résiduelle et facilite le rétablissement.

L'OLIGOTHERAPIE : CAS PRATIQUES
1. RHUME TENACE
Une patiente de 60 ans se rend chez son médecin pour soigner un rhume tenace dont elle ne parvient pas à se débarrasser.
QUELLES SOLUTIONS PEUT-ON LUI APPORTER ?
Une oligothérapie bien équilibrée lui permettra d'améliorer son état grippal grâce aux actions anti-inflammatoires du Cuivre. Le Cuivre permet d'enrayer le processus inflammatoire On peut également recommander à cette personne de manger plus de féculents, de légumes secs et de foie et ... pas trop de sucres rapides pour éviter de diminuer l'absorption du Cuivre au niveau intestinal. Si l'écoulement nasal est important, on peut lui conseiller un apport d'Argent par voie orale ainsi qu'une solution d'hygiène nasale.
2. ANGINE
Une patiente de 18 ans multirécidiviste des angines en a très vite reconnu les premiers signes. Pour éviter toute aggravation elle vient demander conseil.
QUELLES SOLUTIONS PEUT-ON LUI APPORTER ?
Gorge brûlante, difficultés à la déglutition ? Une excellente raison pour combattre le mal dès ses premiers signes. Le Bismuth pour lutter contre l'infection naissante s'impose. On pourra également conseiller la consommation de miel
3. ETAT GRIPPAL
Un patient de 45 ans, présente tous les symptômes d'un état grippal associé à une grande fatigue.
QUELLES SOLUTIONS PEUT-ON LUI APPORTER ?
Phénomène viral par excellence, l'état grippal nécessite principalement de soutenir efficacement les défenses immunitaires qui permettront à ce patient d'éliminer au plus vite le virus. Il convient de vérifier si ce patient ne présente pas de fragilités particulières (insuffisance cardiaque ou respiratoire, immunodépression, ...) laissant supposer une possible complication. Le Cuivre sera le pivot de sont traitement pour son action antibactérienne et antivirale. Le cas échéant il potentialise l'action antibiotique. Il sera complété par du Bismuth en cas de problèmes pharyngés associés.
4. CONVALESCENCE
Une patiente de 28 ans, a enchainé une rhinopharyngite et un syndrome grippa : à la fin de l'hiver elle ressent toujours une grande fatigue.
QUELLES SOLUTIONS PEUT-ON LUI APPORTER ?
Une cure d'oligoéléments est tout indiquée pour lutter contre l'asthénie post infectieuse, en associant le Cuivre, l'Or et l'Argent. On peut doubler cette prescription avec du Sélénium. Il lui sera, par ailleurs, recommandé de réaliser des cures de Sélénium d'un mois, espacées d'un mois sans, dès le mois de septembre suivant et jusqu'en mars inclus, ce qui devrait lui permettre de passer un hiver sans problème. Au cours des dernières décennies, nos apports en Sélénium ont considérablement diminué, d'où l'intérêt de réaliser une supplémentation durant les mois d'automne et d'hiver.
LES AUTRES SOLUTIONS NATURELLES DE L'HIVER

L'ACEROLA
CONCENTRE DE VITAMINE C
Cette petite baie rouge de la taille d'une cerise est le fruit le plus riche en vitamine C. Cette dernière étant connue pour diminuer la fatigue et stimuler les défenses immunitaires, une supplémentation à l'approche de l'hiver est conseillée pour éviter les rhumes et autres états grippaux.

LES PROBIOTIQUES
STIMULER LA 1ERE LIGNE D'IMMUNITE
Grâce à son microbiote (ou flore intestinale), l'intestin constitue la première barrière de défense immunitaire. Sous forme de complément alimentaire, les probiotiques aident à préserver la flore intestinale en lutte perpétuelle contre l'invasion des agents pathogènes et à la restaurer en cas d'infection. Les probiotiques sont également associés à des bénéfices gastro-intestinaux en cas de prises d'antibiotiques. Le choix des ferments et des levures est crucial en termes d'associations et donc d'actions synergiques de biodisponibilité, de résistance à l'acidité gastrique et de stabilité.

LES ALKYLGLYCEROLS
IMMUNOMODULATEURS
Les alkyglycérols sont des acides gras naturellement présents dans le corps, et plus précisément dans les organes impliqués dans l'immunité (rate, foie, moelle osseuse) et dans le lait maternel. Issue de l'huile de foie de requins (d'espèces non menacées), les alkyglycérols ont des propriétés immunomodulatrices via une action sur les macrophages. Ils sont utilisés pour leur effet stimulant de l'immunité en cas de maladies infectieuses et peuvent être associés au sélénium.

LA VITAMINE D
ACTIVER LES DEFENSES IMMUNITAIRES
La vitamine D joue un rôle essentiel pour stimuler l'immunité (via l'activité des globules blancs. Les personnes ayant les taux de vitamine D les plus élevés ont les risques d'infections rhino-pharyngées les plus bas, et les durées d'infections les plus courtes. Or, 80% des adultes présenteraient une insuffisance en vitamine D, voir un déficit modéré à sévère pour 42% d'entre eux. La forme D3 (cholécalciférol est la plus active. Le lichen est l'unique source 100% végétale de vitamine D3.

LES PLANTES
INTENSITE ET DUREE DES SYMPTOMES DE L'HIVER
Andrographis, guimauve officinale, astragale, basilic sacré, eucalyptus, camomille matricaire, propolis, échinacée, ... de nombreuses plantes aux propriétés anti-inflammatoires et qui stimulent le système immunitaire peuvent être employées pour améliorer le confort respiratoire, apaiser le mal de gorge, diminuer la toux, la fièvre, décongestionner les muqueuses, etc... L'échinacée a fait l'objet d'études très convaincantes : via une augmentation de la production de la production d'anticorps, une réduction de l'inflammation et en favorisant la migration des globules blancs au niveau des sites de l'infection, cette plante exerce des effets préventifs et curatifs vis-à-vis des rhumes. Elle réduit de moitié le risque de développer un rhume, et diminue la durée de la maladie.

LA GELEE ROYALE
REVITALISER
Au coeur de l'hiver, la gelée royale a des vertus nutritives et stimulantes sur l'activité et la résistance de l'organisme. Elle aide à lutter contre les agents pathogènes. Revitalisante, la gelée royale est aussi une alliée contre la fatigue post-infection.
