Vitamine C et bienfaits

La vitamine C, une fantastique alliée pour votre santé

October 06, 20245 min read

La vitamine C est tellement connue qu’on en oublie son rôle essentiel. Sous sa forme alimentaire en premier lieu, mais pourquoi pas aussi comme complément. Elle pourrait même devenir un traitement de choix contre des pathologies graves dans le futur.

Cœur, foie, pancréas, système osseux… Tous nos organes réclament un nutriment essentiel, la vitamine C (ou acide ascorbique). Ne serait-ce que pour son pouvoir réparateur car elle se comporte comme un antioxydant. Or, l’organisme humain n’est plus capable d’en fabriquer bien que nous possédions toujours son gène codant. Contrairement à la plupart des espèces animales, nous avons malheureusement perdu la capacité de produire une enzyme dans le foie qui transforme le glucose du sang en vitamine C : ainsi une chèvre en produit entre 13 g et 100 g. Sans un apport externe d’acide ascorbique, l’homme affaiblit son organisme et peut déclarer le scorbut, cette maladie qui fut longtemps fatale.

Il faudra donc veiller à consommer les aliments qui en sont les plus riches, à savoir les fruits et les légumes. Et ce, quotidiennement car il nous est impossible de stocker de stocker cette précieuse vitamin. Baies, fraises, persil, poivrons, kiwi, agrumes, choux, fruits exotiques, … en contiennent des quantités intéressantes.

Une question se pose alors : combien devenons-nous en absorber ? Depuis plusieurs années, le dosage conseillé en vitamine C pose question au sein de la communauté scientifique. Pour éviter le scorbut, des apports journaliers recommandés (AJR) ont été fixés. Mais ils varient selon les pays : En France, les AJR recommandés vont de 40 mg à 110 mg par jour pour un adulte. Un sacré écart ! Et une polémique renforcée plus encore par l’idée que même les recommandations actuelles les plus hautes sont sous-estimées et que nos besoins nécessiteraient un apport de 2 000 mg (2 g).

 Où trouver ce précieux nutriment ?

Il nous faut donc impérativement mettre l’accent sur la consommation de fruits et légumes crus, la cuisson détruisant l’acide ascorbique. Sans compter le fait qu’une longue conservation lui est préjudiciable. Cependant, plus un fruit est mûr, plus il concentre de vitamine C. Les fruits qui mûrissent dans leur panier seront donc moins impactés par la conservation. Ceux qui comportent une écorce épaisse également. En revanche, les plus, les plus fragiles tels que les baies (framboises, mûres, myrtilles…), les fraises ou les légumes feuillus doivent être dégustés dès leur achat ou, encore mieux leur cueillette.

Autre sujet d’inquiétude : la saison. Il s’avère en effet plus facile de couvrir nos besoins en été étant donné l’abondance de fruits et légumes à disposition. Alors qu’en hiver, l’exercice se révèle plus difficile. Même si les agrumes et les fruits exotiques (mangue, kiwis, papaye…) nous procurent des taux assez élevés en vitamine C.

Si dans nos pays développés nous avons assez peut de risques de développer une véritable carence, certains adultes peuvent souffrir d’un manque.

Ainsi, les femmes enceintes, les personnes alcooliques, les fumeurs ont des besoins plus importants en vitamine C. Chez les fumeurs, ces besoins ont même été évalués à 35 mg de plus chaque jour. Nos besoins augmentent aussi avec l’âge.

Les pouvoirs de la vitamine C à l’étude

En général, les personnes malades voient leur taux de vitamine C s’effondrer. Une étude à l’université de Cambridge a conclu qu’une grande partie des maladies (troubles cardiovasculaires, diabètes, sida, pathologies gastro-intestinales, cancers ou post-opératoire) est liée à de faibles niveaux de vitamine C dans le sang. Ainsi, des injections de vitamine C à haute dose (à partir de 6 000 mg jusqu’à 20 000 mg selon les pathologies) guériraient certaines maladies, comme des infections, des intoxications ou même des cancers. Des recherches sont d’ailleurs en cours sur le traitement du Covid en Chine et aux Etats-Unis. Faut-il alors se supplémenter ? En cure hivernale certainement, notamment pour casser un rhume ou se « retaper » après infection : il est alors conseillé de limiter la prise à 2 000 mg car, au-delà, il y a risque de diarrhée.

 

Naturelle de préférence

Le type de vitamine C a aussi son importance. Il vaut mieux privilégier la vitamine C naturelle à base d’extrait d’acérola ou de cynorrhodon à raison d’une dose de 1 000 mg par jour. Procédé plus spécifique, la poudre d’ascorbate de sodium liposomale, permet de métaboliser jusqu’à 100% de la dose apportée. De plus, la prise de vitamine C liposomale n'entraîne pas de troubles digestifs du fait de sa composition à base de phospholipides. Ces acides gras forment en effet des nanosphères quasi identiques aux membranes des parois de nos cellules. Mis en contact avec une solution de vitamine C (synthétique ou naturelle), les liposomes la captent. Après avoir traversé les intestins sans encombrement digestifs, ils la transportent dans les cellules qui en ont besoin. Une cure ponctuelle d’une semaine peut donc être utile pour relancer une immunité faiblissante.

Les signes d'une carence en vitamine C

Quand un manque de vitamine C se fait « criant », l’organisme nous envoie des signaux. Mieux vaut réviser votre alimentation et faire une cure de vitamine C si vous avez plusieurs des symptômes suivants :

 

  • ·         Vous vous sentez fatigué(e)s, notamment le matin au réveil.

  • ·         Des douleurs articulaires et musculaires se font sentir régulièrement.

  • ·         Vos plaies cicatrisent difficilement.

  • ·         Des ulcères cutanés apparaissent de temps en temps.

  • ·         Vous souffrez de gingivite chronique.

  • ·         Vous avez tendance à faire facilement des ecchymoses.

  • ·         Vos cheveux tombent en grande quantité (surtout chez les femmes).

J’espère que cet article vous aura été utile.

A bientôt pour un prochain article ou au détours d’une consultation.

En attendant, prenez-soin de vous !

Naturopathe, Nutritionniste

Aurélie Brunet

Naturopathe, Nutritionniste

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